7/26/2013

Inachevé : chambre d'étudiant


Logiquement je suis pété à cette heure.

Publions.

Je suis actuellement... disons... cette semaine... en train d'aménager ma petite chambre d'étudiant.



zimmer_bordel.1
zimmer_bordel.2
zimmer_bordel.3
Level 3.

Plus sérieusement, je pense la décoration de façon à favoriser le thème du Soleil, de façon à mettre cet intérieur en accord avec son environnement, la ville de Freiburg en Allemagne, dans laquelle on fait beaucoup de recherche sur la puissance solaire.

Puissance solaire, en anglais c'est "solar power"...

Naturellement, cette chambre est inachevée.
J'ai besoin de mon vélo.

Le résultat final devrait être assez... disons... coloré. Je vous tiendrai au courant.

7/23/2013

Une vérité

Dans une poubelle, j'ai trouvé ça :




.

Pour lire : appuyer sur CTRL, laisser appuyé. Pendant ce temps, faire rouler la molette de la souris vers l'avant : ça zoome !

7/22/2013

Des fois, on dirait que tout cela n'a aucun sens...

J'écris cet article avec l'émotion un peu passée... J'aurais pt'êt dû l'écrire à chaud :-( .

Tout part de cette affirmation complètement contre-intuitive :

"C'est quand on ne cherche pas l'amour qu'on trouve."

Quoi de plus stupide en apparence... Quand on cherche quelque chose, on augmente ses moyens pour la trouver, si on augmente ses moyens, on finit par avoir des moyens qui dépassent la difficulté et on trouve...

Sauf si la difficulté augmente ! Je viens de réaliser ça à l'instant.

Mais moi cette phrase elle me choque. Déjà, parce que j'ai l'impression qu'elle est vraie. Aujourd'hui j'avais mon T-shirt le plus viril, j'étais en mode "courir après la femelle", il a pas fait bonne impression...

Jusqu'au moment où je démoralise parce que j'ai l'impression que j'ai réussi à faire fuir quelqu'un. Un peu la déprime, "0 %", "je impossible, tu impossible, il impossible, nous...".
Et puis au bout de 15 minutes, dans le tramway, y a une femme qui me touche avec son ventre ou sa chatte (les deux ?). Elle aurait pu dire "Ah mais j'ai pas fait exprès.".

...

C'est là que je me dis que tout cela n'a aucun sens. "Je t'aime tu me fuis, tu me fuis je t'aime." ?

Je meurs...

J'aimerais que ces trucs, ces expériences incomprises, ces impressions puissent être interprétées clairement, dans ma tête. La mécanique du truc m'échappe largement...

J'aimerais que ce soit clair, scientifique, et pas juste une rengaine bassement populaire.



Qu'est-ce qu'on peut faire comme analogie avec Pokémon ?

Bon déjà, y en a c'est la perle rare.

Ensuite. Si le Pokémon voit qu'on a la Poké-ball dans la main et le lancer dans la tête, il aura envie de fuir.

Pt'êt qu'il faut faire comme au parc safari et poser un appât. Par contre il faut surtout pas que le Pokémon comprenne qu'on essaye de le capturer !

On pose un appât, on attend tranquillement, pas bien loin. Pas en mode "Je te guette tu passes devant moi je te saute dessus !".

Je sais pas, vous en pensez quoi, de tout ça ?

7/17/2013

Romantisme

Si le romantique est un mec qui aime les voyages, les beaux paysages, l'aventure, l'amour avec tout ça, qui déprécie la bourgeoisie et souvent déprime, il faut croire que j'en suis un...

7/13/2013

Notes sur la Suisse

Je suis resté à la gare de Bâle plus longtemps que prévu.

Les gens là-bas sont géroniers, et les groupes très souvent de 1. Comme à Grenoble.

J'ai vu des choses liées à la bourgeoisie : vente de portes-monnaies, accessoires superficiels (ou pas...) de voyageur aérien fréquent, immeuble Rolex, navires à voiles sur un lac, image d'une femme en position de jeu de violon...

J'ai vu des gourdes sérieuses en vente à la gare.

Les prix étaient en francs suisses (CHF).

J'ai pu payer un croque-monsieur en euros, mais ils n'acceptaient que les billets et rendaient la monnaie en francs suisses.
J'ai donné un billet de 5 €, j'ai vu "6" écrit sur l'afficheur, on m'a rendu 1 1/2 CHF.

J'ai voulu acheter un ticket de train pour Grenoble, la guichetière a écrit 111, elle m'a demandé de payer 113 CHF.

J'ai voulu payer avec ma carte VISA la banque postale.
J'ai dû sélectionner entre € et CHF.

Le prix affiché était entre 98 € et 99 €...

Le lac de Neuchâtel est tout en longueur. En le longeant en train, je pouvais voir l'autre côté.

Le contrôleur du train vers Genève est entré avec un "Bonjour mesdames et messieurs" avec un ton maniéré.

Il y avait en gare des publicités montrant un homme en costume de super-héros, avec un rapport avec les batteries.

À Genève : ai vu un homme avec un chapeau et une sorte de tresse de chaque côté de son visage.

Freiburg ist super !

Wow ! This street looks so great !


Freiburg, c'est super.


Aujourd'hui il y a du soleil, les femmes sortent en robes mignonnes, les gens sont heureux.

On s'imagine dévaler la rue devant soi comme un Sonic pris aux baskets.

Les gens se touchent ! C'est typique des gens sociaux.

Il n'y a pas, avec les inconnus, de petits mouvements subtils de drague, ici y a des femmes qui peuvent jeter un coup d'oeil à ton short quand tu bandes, sans peur, sans honte.

Les esprits sont ouverts ! Il y a des canaux à ciel ouvert ! Des égouts ? Qu'importe ! On trempe ses pieds nus dedans, on pose un petit bateau en bois et on le récupère en aval.

Le chauffeur de tram donne une info sur un concert ! Et l'interdiction de manger dans le tram n'existe pas !

Freiburg, c'est super !

7/01/2013

Retour à Grenoble

Pom pom pom.

Je suis arrivé à Grenoble, avec un manque de sommeil.

Je n'y reste que le temps d'une mission, même pas 2 semaines, à savoir : passer en master 2.

C'est un peu comme si j'étais au Mordor...

Freiburg c'était tellement bien qu'il y avait des trucs qui avaient l'air pas réels.
Grenoble, c'est 4 années difficiles, une bête noire dont j'ai bien envie de me débarrasser.

Les festivités au Mordor commencent fort puisque je parle, seul et fort, et que je méprise les suggestions inhibitrices style main posée sur un siège.
En fait j'ai méprisé les Grenoblois publiquement, en direct et je me sentais beaucoup mieux.
Dans le car depuis Chambéry j'ai carrément balancé un "Je vais éviter la gent féminine, c'est de la saloperie, ici.".

Arrivé à Grenoble, un gars me propose "de la bonne beuh". C'était rigolo. Je lui ai répondu gentiment qu'il fallait mieux pas que j'en prenne.

Arrivé à tac tac cité U, je toque toque chez une fille que je connaissais. Elle soupire, m'ouvre, me dit qu'elle doit partir dans 5 minutes car très pressée, je lui demande son adresse mail en hâte, elle refuse, j'insiste, elle donne, je finis par sortir.

Après quelques errances de rapace-poubelle (ouh ! le bon coca qui pique pas de la fête passée !), je me dis que la fille chez qui j'avais toqué s'était bien foutue de ma gueule les dernières semaines qu'on s'était vus : comment était-il possible, alors qu'elle s'était engagée à cuisiner un truc pour nous deux, qu'à chaque fois que je la voyais, elle me disait qu'elle était trop trop trop pressée ?

Je retoque.
Elle était censée être partie (relisez un peu plus haut).

J'entends un bruit de casserole, direct dans la chambre devant moi.

"Marie-Lise, je déteste qu'on me mente."

Je pars dans un silence pesant, bruit de bottes.

Corentin : Tu m'as menti !
Julie : Mais c'est ce qu'on a toujours fait !

Quand j'ai repensé à cette scène, j'avais envie de plaquer la tête de Julie entre mon poing et l'arbre qu'il y avait pas bien loin.

... alors comme ça, ces Grenoblois m'auraient tous menti ?
Toutes ces fois où ils ont dit qu'ils étaient pressés, c'était un mensonge ?

Souvenir de mon mini dictionnaire français allemand :

"Comment se débarrasser de quelqu'un :
Désolé(e), je n'ai vraiment pas le temps."

Je ne pensais même pas que de tels manuels existaient...

Vers 23h, exténué, je me rends dans un jardin de Grenoble pour dormir. Je ne vais pas m'étendre sur les raisons qui m'ont poussé à faire ça, cela ne sert à rien d'alimenter la discorde.

Je passe à côté d'une des voitures des gardes du campus qui patrouille.
Je me pose dans l'herbe.
Saletés de moustiques.

Il faisait sombre et un sentier s'étendait non loin, les petits bruits m'inquiètent et je vérifie si le truc blanc au bout du sentier était bien une silhouette d'homme qui bougeait.

Non.

Je n'avais jamais eu aussi peur d'un sentier. J'ai pensé à ça :

.

J'ai eu recours à 2 techniques pour m'endormir :


  • me focaliser sur un truc sexuel, forcément ça évacue toutes les idées négatives ;
  • si jamais je sens une présence malveillante, essayer de dormir et l'ignorer au possible.
La deuxième technique me vient d'un rêve sur la lutte des classes.

Un peu avant trois heures du matin, je me réveille.
En pleine forme, je me lève.

La suite de l'histoire je ne la connais pas, il est quatre heures et demi.