2/16/2014

Les pseudo-réalistes

Il y a des gens que j'ai du mal à comprendre. Les gens qui n'aiment pas les films de fantasy, de science-fiction. Les gens qui aiment les films qui racontent l'ennuyeux de la vie ordinaire. Le genre de personne qui commence à malaimer un film dès qu'elle voit un zombie...

Ces gens-là ont leur vision de la réalité. Elle est bornée. Ils se sont conditionnés à ne faire attention qu'à ce qui est ordinaire.

Et pourtant, la réalité est tellement plus vaste... Ces imbéciles n'arrivent même pas à imaginer qu'il puisse exister des robots tueurs.

Dans un sens, l'art libère. On a des personnages qui émettent plein d'idées, souvent contradictoires, des situations qui n'existent pas mais qui pourraient, des situations très fortes qui existent mais qui sont déguisées, pas besoin de sans cesse être en bons termes avec la vérité.

Vous voulez vous marier, avoir des enfants et mourir d'ennui dans les bras frigides de celui que vous aurez choisi ? Choisissez un pseudo-réaliste ! Il ne lira jamais de livre ne jouera jamais à des jeux, et si jamais vous regardez un film ce sera DVD acheté chez Casino Géant la maffia, sitôt regardé, sitôt oublié, stimulation cérébrale garantie à 0 pendant 2 ans !

Ou alors vous choisissez un artiste. Il vous plaquera pt'êt au bout de 6 mois mais mieux vaut passer un bon moment plutôt que de vivre longuement et ennuyeusement.

2/03/2014

Collectif national de l'UNEF, 2ème tentative

Ce week-end, j'ai affronté une épreuve : un collectif national de l'UNEF. C'était ma deuxième fois.

Corentin : Là maintenant, psychologiquement je tiens le choc, mais pour dire la vérité, la première fois ça a été un traumatisme.
Une camarade : Pour tout le monde ça fait ça. Moi la première fois j'suis revenue en crisant, en disant "Je me casse à SUD, je me casse !". J'pense que c'est sain de mal le vivre, la première fois.

Cette deuxième fois j'étais prévenu, et psychologiquement je m'en suis bien sorti.

Le problème de ces réunions est que l'on doit faire les choses pour le mieux, que l'enjeu est important (l'avenir des centaines de milliers d'étudiants en France), et qu'à côté de ça les mauvais esprits sont largement majoritaires. L'alternative SUD étudiant n'est pas non plus l'idéal...

Comment chacun de nous s'en est sorti ?

Moi :
rester avec mes copains, murer mon esprit de façon à ne pas m'embourber dans les trucs paranogènes, et me focaliser sur les problèmes des étudiants d'ici si jamais on tente de me distraire.
La vieille militante : concevoir la chose comme un théâtre de l'absurde. Garder l'esprit détaché, rebondir gentiment et boire du café pour être de bonne humeur.
Le vieux militant : ah ben lui ça a pas été trop difficile. Il avait pas peur de dire des conneries, remarque c'est pas lui qui va faire avancer les choses.
Le p'tit nouveau : rester bien encadré avec nous, on est sympas. Moi la première fois j'étais mino et je pense que c'était plus difficile.

Moi quand j'suis dans des situations comme ça j'ai du mal à voir des êtres humains. Je vois des démons, pas des trucs avec des cornes, mais des mauvais esprits, qui transitent, se multiplient ou disparaissent. Des esprits qui font mal.

Ce problème ne sera vraiment éliminé que le jour où l'on aura réussi à faire disparaitre cet état d'esprit qui s'appelle avoir la grosse tête, rendant par là la politique saine et constructive.

Cette fois-ci j'étais prévenu et ça a tout changé. Ça me faisait presque rire d'en voir qui braillaient et frappaient du poing sur la table.
... même si en fait c'est lamentable.

J'ai dû écouter des interventions répétitives, pas concises, naturellement je n'y arrivais pas à 100 %, j'avais faim ou alors un peu sommeil.

Après moi je me fais pas trop de soucis. Avec le temps, les choses peuvent changer, et nous aurons un beau système éducatif qui nous permettra, informés, de mieux affronter les problèmes de la vie.