1/19/2017

Tout va bien

J'avais l'impression de sentir, depuis des années, un poignard s'enfoncer de plus en plus profondément dans mon coeur. Souffrance d'amour. Mais ce poignard, je l'ai retiré.

Je me sens enfin libre.

La vengeance n'est pas morale. Elle est humaine. Et le fait d'avoir pris ma vengeance a libéré mon coeur. Je me sens plus léger. Mon coeur n'est plus cet organe torturé qu'il était dans le passé. C'est désormais un réceptacle, une belle pièce prête à accueillir quelqu'un.

J'ai enfin trouvé un stage en Espagne, dans le solaire à concentration. La ville n'est pas très belle, mais de penser au mode de vie convivial, à la facilité du contact physique, des rapports sociaux, ainsi que du succès que j'ai déjà eu auprès des femmes espagnoles, il y a, sans le moindre doute, de quoi réchauffer le coeur.


1/05/2017

La Belle et la Bête



Il est de vieux films de Disney pour lesquels je porte beaucoup d'affection. La Belle et la Bête en est un.

Plus qu'un dessin-animé, c'est un conte universel. Il existe dans plusieurs cultures. On le retrouve au siècle des Lumières, en France, sous la plume de Jeanne-Marie LEPRINCE DE BEAUMONT.

Car oui, la vraie beauté vient du coeur. De se dire, après tant d'années, que bien des adultes ne l'ont pas compris, font de La Belle et la Bête un film agréable à regarder, bien que je frise la trentaine.

De nombreux détails le rendent intéressant. La beauté des graphismes, qui vieillissent bien. La richesse de l'animation, fruit d'un long travail. Les nombreux gags, les chansons mouvementées, le dynamisme du film.

Je me reconnais dans plusieurs personnages. Tout d'abord, la Bête, naturellement. Il doit réussir à aimer une femme, et à s'en faire aimer en retour, nourri par le désespoir sur fond de romantisme dépressif. Ensuite, Belle. Elle est sensible et imaginative, a besoin de livres et se sent mal à l'aise au milieu des villageois ignorants. Ensuite, le père de Belle. Inventeur, il est comme tous les gens de ce métier à la fois fou et génial, la frontière entre les deux n'étant pas toujours évidente.

Chaque personne a un espace psychique... Avec des zones qui sont reliées entre elles. Comme les pièces d'un château. On peut en faire une carte. En ce qui me concerne, la souffrance d'amour ressemble à l'aile Ouest. Je préfère ne pas y aller.

Ils sont quand même très forts, chez Disney. Quand je regarde la scène finale où la Bête se transforme en prince, la musique, la charge émotionnelle du scénario, bref... j'ai versé des larmes. Une oeuvre d'art qui arrive à faire ça, il y a quelque chose.

Le chef d'oeuvre en question est désormais disponible sur Internet. Sorti en 1991, le film a subi de multiples modifications subliminales avec la version de 2002, qui a quasiment remplacé l'ancienne. On notera, parmi ces différences, la scène de danse : dans la version originale, les partenaires sont plus distants.

Si vous avez une heure et demie pour passer un bon moment... vous pouvez voir le film en streaming ici.

Puissiez-vous voir la beauté qu'il y a en moi :-) .