5/13/2017

Traumatisme affectif

Sincèrement je préférerais garder ça pour moi, mais je sais qu'il faut s'exprimer pour se remettre d'un traumatisme.

Je suis gentil, mais j'ai toujours été quelqu'un de différent. Or les gens haïssent et ont peur de ce qui est différent.

J'ai connu une époque où je n'avais pas d'ami. Je souffrais parce que j'étais entouré de gens bêtes et méchants. Je refusais de devenir comme eux, alors je pétais des crises et j'avais tout le système contre moi. Il a suffi que je change de collège pour que ça aille mieux. C'est un grand gars chevelu qui m'a sauvé. Je le connais depuis 14 ans, et c'est mon plus vieil ami.

À partir du lycée, j'ai été victime d'une autre violence, plus froide. J'étais gentil, je voulais être jugé pour mon coeur, mais les femmes que j'ai rencontrées ne sont jamais tombées amoureuses de moi. À aucun moment de ma vie, une Française ne m'a dit "Je t'aime.".

À l'espoir d'une rencontre se succédait fatalement le goût amer de la trahison. Ni l'amitié, ni le sexe n'étaient possibles. J'étais gentil, pas idiot et pas moche. Je me sentais victime de discrimination et d'une profonde injustice.

J'ai connu l'enfer de la solitude, de celui qui aimerait avoir le droit à une sexualité épanouie, et à qui la société impose le statut de puceau. J'ai fait ma première fois à 24 ans, avec une Hongroise.

En 2014, j'étais fou de rage. Le Front National ayant gagné les élections, le pays entier virant à la folie et l'enfer, j'en ai fait une idéologie. La France avait voté pour le Front National, le parti de la haine. C'est à ce moment-là que je me suis mis à tenir le discours de l'amour.

J'ai été victime d'un traumatisme affectif. Un traumatisme lent, mais extrêmement profond.

Le point sensible, le vrai point G, ne se situe pas dans l'entrejambe. La zone la plus sensible, c'est le coeur.

Les femmes françaises ont brisé mon coeur.

Aujourd'hui, je baise pour oublier.

Faudrait peut-être qu'une femme me propose quelque chose de sérieux. Mais elle a intérêt à être fidèle. Car il y a un mot qui me hante, et auquel je ne veux plus penser : TRAHISON.

Faites l'amour, pas la guerre.

3 commentaires:

  1. Tu peux dire "proton".

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    1. Le proton fait partie du noyau de l'atome. J'avais bien dit que le nucléaire me cherchait des noises :-) .

      Tu peux dire SARCE, loser.

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Rappelez-vous : on a le droit de dire des conneries, mais au bout d'un moment, il faut se rendre compte que c'est des conneries et arrêter de les dire.